Le 4 avril 1965, lors d'un Conseil d'Administration de la FFS, M. DOUARD concède que le plan de secours qui vient d'être signé n'est qu'une « ''base provisoire'' » modifiable au fur et à mesure de sa mise en œuvre. Il annonce aussi la création d'une « ''société de secours indépendante'' » (lettre d'Albert CAVAILLE, Président de la FFS et de Michel LETRÔNE, délégué pour Rhône Alpes, au Préfet du Rhône du 21 avril 1965). Le 21 mai 1965, le Préfet du Rhône confirme que le plan est provisoire et qu'il est amendable pour tenir compte des constats opérés dès sa première expérimentation. Il précise que les équipes de secours sont placées sous la responsabilité des chefs d'équipes et des responsables locaux désignés par les Préfets des départements de la région. Il indique aussi que le Conseiller Technique Régional fraîchement nommé est secondé par un membre de la FFS et qu’ils interviennent simultanément. Le Préfet annonce que le transport des sauveteurs pour rejoindre le lieu de l'intervention est à la charge de l'administration. Enfin, il remet en cause la légitimité d'une « ''société'' » au fonctionnement indépendant des autorités.
En octobre 1965, au dos d'une lettre de Michel LETRÔNE adressée à Étienne GARCIAZ (Haute Savoie), Claude POMMIER (Drôme), Henri PONTILLE (Savoie), Jean TREBUCHON (Ardèche), Pierre VOLLET (Ain) et à Fernand PETZL (Isère), ce dernier note que M. DOUARD demande les comptes-rendus des opérations de la [[:1965-09-26 : Tanne aux Enfers|Tanne des Enfers ]] et de la [[:1965-09-26 : Glacière d'Autrans|Glacière d'Autrans]], qui se sont déroulées en septembre 1965. Fernand PETZL note « ''il paraît que DOUARD doit être satisfait !! tant mieux... Mais on n’a pas fait exprès'' ». Cette phrase manuscrite semble indiquer que les membres de la FFS ont fait preuve de leur efficacité auprès des autorités.
Face à une organisation administrative régionale, il apparaît nécessaire aux responsables de la FFS de se structurer au niveau régional. Dans une lettre datée du 4 novembre 1965 et commençant par « ''Mon vieux Fernand'' », Michel LETRÔNE indique qu'au niveau régional PONTILLE, GARNIER (Drôme), POMMIER, sont d'accord pour créer le Spéléo Secours Rhône-Alpes et qu'il reste à consulter TREBUCHON, VOLLET et GARCIAZ. Fernand PETZL indique à la main au bas de la lettre que : « ''la PC (Protection Civile) étudie notre cas'' ». Mais cette initiative ne plaît pas à la FFS qui le fait savoir à Michel LETRÔNE par un courrier du 29 octobre 1965 signé de Géo MARCHAND. Michel LETRÔNE répond que le plan actuel, qui prévoit la nomination d'un CT non membre de la FFS et l'activation de la Préfecture de région, est inadapté. Il en veut pour preuve qu'en ne prenant pas l'attache de cette dernière lors de l'opération à la tanne aux Enfers, il a permis de gagner quelques heures. Il demande que le plan de secours en spéléologie soit calqué sur celui applicable en montagne.