1998-10-19 : Gouffre Berger : Différence entre versions
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+ | Le père du responsable de l'expédition s’est inquiété lundi matin que son fils ne soit pas rentré. Il a donc donné l’alerte pour 3 spéléologues en retard. L’équipe a été constituée au dernier moment et n’a pas laissé de document à l’entrée du gouffre donnant les noms des participants, ce qui explique que le Conseiller Technique n’ait pu avoir rapidement d’informations précises sur le nombre de retardataires passé de 3 à 7 puis à 10 puis à 9. | ||
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+ | Étant donné la profondeur à laquelle devaient se trouver les supposées victimes et leur nombre, d’importants moyens ont été mis en alerte ou préalerte : PCM du SDIS, PGHM, sauveteurs spéléologues isérois et drômois, radioamateurs de l’ADRASEC, Croix Rouge et SAMU. Les premières équipes (sauveteurs spéléologues et PGHM) qui ont été engagées sous terre étaient autonomes pour 48 heures. | ||
+ | L’équipe de reconnaissance devait connaître la partie du réseau explorée par les spéléologues retardataires et être prête à passer plusieurs jours sous terre (matériel de bivouac). En outre, elle devait être suivie de près par une équipe de transmissions. C’est pour cela que les 6 gendarmes du PGHM qui attendaient à l’entrée du gouffre depuis 11h00 n’ont pas été engagés sous terre immédiatement. Une partie de ces sauveteurs a étoffé l’équipe transmissions et assuré la gestion des entrées et sorties du gouffre. Toutes les personnes recherchées ont été retrouvées saines et sauves au puits du Cairn (-80) et ont regagné la surface rapidement. | ||
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+ | 17 sauveteurs spéléologues isérois bénévoles ont participé à cette opération, 27 autres étaient en pré-alerte et 9 sauveteurs du Spéléo Secours Français drômois étaient également prêts à partir. 14 gendarmes, qui devaient participer au stage que la 3SI organise chaque année à destination des corps constitués, ont été mobilisés, 5 ont été engagés sous terre. | ||
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+ | Pour la deuxième fois, le système NICOLA (transmissions radio), mis au point en partenariat avec l’ADRASEC, a démontré son efficacité et permis une circulation très rapide des informations. C’est grâce à des points d’écoute en surface, repérés au cours de l’été dernier et tenus par des radioamateurs de l’ADRASEC, que la communication devait être initialement établie jusqu'à la profondeur de - 900m. Pour faciliter le travail de ces opérateurs radio, il serait souhaitable qu’en début d’opération un véhicule tout terrain et un chauffeur soient mis à leur disposition. | ||
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Version du 1 décembre 2020 à 23:27
Année | 1998 |
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Date | 19/10/1998 |
Massif | Vercors |
Département | Isère |
Nombre de Victimes | 10 |
Durée | Inconnue |
Nombre de Sauveteurs | 42 |
Malgré un bulletin météorologique annonçant des précipitations samedi en soirée, une équipe de 10 spéléologues descend dans le gouffre Berger, sans avoir au préalable averti la mairie. L’objectif de cette expédition est d’atteindre le Siphon du Fin Fond à - 693 m, point terminal d’un réseau remontant à partir de -900, exploré ces dernières années. Les spéléologues devaient ressortir dimanche soir. L’équipe a été bloquée par la crue à deux reprises, une fois dans le réseau remontant et une fois au bas de la cascade de 27 m. La décision d’attendre la décrue au bas de cet obstacle a certainement évité un grave accident.
Le père du responsable de l'expédition s’est inquiété lundi matin que son fils ne soit pas rentré. Il a donc donné l’alerte pour 3 spéléologues en retard. L’équipe a été constituée au dernier moment et n’a pas laissé de document à l’entrée du gouffre donnant les noms des participants, ce qui explique que le Conseiller Technique n’ait pu avoir rapidement d’informations précises sur le nombre de retardataires passé de 3 à 7 puis à 10 puis à 9.
Étant donné la profondeur à laquelle devaient se trouver les supposées victimes et leur nombre, d’importants moyens ont été mis en alerte ou préalerte : PCM du SDIS, PGHM, sauveteurs spéléologues isérois et drômois, radioamateurs de l’ADRASEC, Croix Rouge et SAMU. Les premières équipes (sauveteurs spéléologues et PGHM) qui ont été engagées sous terre étaient autonomes pour 48 heures. L’équipe de reconnaissance devait connaître la partie du réseau explorée par les spéléologues retardataires et être prête à passer plusieurs jours sous terre (matériel de bivouac). En outre, elle devait être suivie de près par une équipe de transmissions. C’est pour cela que les 6 gendarmes du PGHM qui attendaient à l’entrée du gouffre depuis 11h00 n’ont pas été engagés sous terre immédiatement. Une partie de ces sauveteurs a étoffé l’équipe transmissions et assuré la gestion des entrées et sorties du gouffre. Toutes les personnes recherchées ont été retrouvées saines et sauves au puits du Cairn (-80) et ont regagné la surface rapidement.
17 sauveteurs spéléologues isérois bénévoles ont participé à cette opération, 27 autres étaient en pré-alerte et 9 sauveteurs du Spéléo Secours Français drômois étaient également prêts à partir. 14 gendarmes, qui devaient participer au stage que la 3SI organise chaque année à destination des corps constitués, ont été mobilisés, 5 ont été engagés sous terre.
Pour la deuxième fois, le système NICOLA (transmissions radio), mis au point en partenariat avec l’ADRASEC, a démontré son efficacité et permis une circulation très rapide des informations. C’est grâce à des points d’écoute en surface, repérés au cours de l’été dernier et tenus par des radioamateurs de l’ADRASEC, que la communication devait être initialement établie jusqu'à la profondeur de - 900m. Pour faciliter le travail de ces opérateurs radio, il serait souhaitable qu’en début d’opération un véhicule tout terrain et un chauffeur soient mis à leur disposition.
Sauveteurs engagés
Ont été mobilisés sur cette opération :