1993-03-06 : Grotte Chevaline : Différence entre versions
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+ | Le coût du secours s'élève à 3 298 Francs. | ||
+ | Il est à noter que, pour la première fois, une compagnie d'assurance évoque la loi du 9 janvier 1985 dite « montagne » pour refuser de prendre en charge les frais de secours. La 3SI doit alors se retourner vers la commune. | ||
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Version du 18 novembre 2020 à 20:06
Année | 1993 |
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Date | 06/03/1993 |
Massif | Vercors |
Département | Isère |
Nombre de Victimes | 1 |
Durée | Moins de 12h |
Nombre de Sauveteurs | 40 |
Le samedi 6 mars à 15h00, Alain S., membre du Groupe Spéléo de Valence, accompagne 7 spéléologues dans la grotte Chevaline. Il chute car la corde qui coiffait une concrétion se décroche alors qu'il descend une petite pente dans la galerie des Gours. Le casque est éjecté et la tête heurte violemment le sol. Il perd connaissance un moment. 2 membres du groupe sortent donner l'alerte. Un des équipiers parvient à la sortie et contacte Pierre RIAS, Conseiller Technique dans la Drôme. Celui-ci essaye de joindre en vain Albert OYHANÇABAL. Mais ce dernier se trouve en fait dans la grotte Chevaline avec France et Jean-Louis ROCOURT ainsi que Bertrand, son fils. Ils trouvent le 2ème équipier du blessé sous terre qui les informe de l'accident et tous rejoignent le blessé. Après examen, soupçonnant un traumatisme crânien, France ROCOURT décide d'une évacuation en civière. La victime est placée dans un point chaud. Albert OYHANÇABAL sort pour prendre la direction du sauvetage. Il informe le SAMU, la Préfecture, les autres conseillers techniques de l'Isère ainsi que le CODIS. Le SAMU 38 ne trouve aucun médecin pour prendre la relève. La Drôme ne pouvant également fournir de médecin, il est décidé de faire appel au médecin savoyard. Christian DODELIN est donc contacté. Il met en alerte le docteur GAGNEUR qui est disponible et part en direction de Choranche sans délai. À 22h00, les premiers sauveteurs sont engagés dans la cavité pour commencer l'évacuation. Un médecin isérois alerté par le SAMU 38 arrive sur site et il est engagé immédiatement pour relever France ROCOURT. 15 minutes plus tard, le médecin savoyard est sur place, il y a alors 2 médecins sous terre. Il est donc décidé de ne pas l'engager et il rentre en Savoie. Une deuxième vague de sauveteurs entre dans la cavité vers 1h00. Parmi eux, des artificiers qui vont aménager le Gruyère qui comporte des passages étroits. À 2h30, l'évacuation débute et fini à 9h15. Le blessé est évacué par hélicoptère vers le CHU de Grenoble. L'opération prend fin à 10h48 le dimanche 7 mars.
Le coût du secours s'élève à 3 298 Francs. Il est à noter que, pour la première fois, une compagnie d'assurance évoque la loi du 9 janvier 1985 dite « montagne » pour refuser de prendre en charge les frais de secours. La 3SI doit alors se retourner vers la commune.
Sauveteurs engagés
Ont participé à cette opération :
Sources
- Compte-rendu d'Albert OYHANÇABAL
- Compte- rendu de Christian DODELIN