1978-08-12 : Gouffre des 3 mousquetaires : Différence entre versions
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| + | Le 10 août, trois jeunes spéléologues, Régis G., Jean-Claude C. et Patrick B., partent en exploration avec pour objectif de franchir une étroiture verticale située à -170 mètres. À la descente, les 2 premiers, Régis G. et Jean-Claude C., passent sans encombre alors que le troisième, Patrick B., se coince. Jean-Claude C. essaye de lui porter assistance et se retrouve bloqué à son tour. Il s'épuise rapidement et arrête de répondre au bout de quelques heures. Régis G., ne pouvant aider les 2 autres, attend l'arrivée des secours. | ||
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| + | Les sauveteurs locaux demandent l'intervention d'une équipe médicale iséroise, le 11 août à 11h34. Le médecin et l'ambulancier du SAMU38 sont transportés sur les lieux en hélicoptère et arrivent à 17h05. L'équipe médicale franchit rapidement les passages techniques, dont une étroiture verticale sélective à -60 mètres et arrive à -170 mètres devant le lieu où sont bloqués les spéléologues. Celui qui se trouve le plus haut présente les signes d'une hypothermie sévère. Celui qui a voulu lui porter assistance est décédé. Le troisième est indemne. | ||
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| + | La victime d'hypothermie est réchauffée, réhydratée et perfusée. Dès que son état s'est amélioré, le blessé est conditionné sur le brancard et l'évacuation peut débuter. Lors de la remontée d'un puits, un sauveteur est sérieusement blessé par la chute d'une pierre qui a percé son casque et provoqué un traumatisme crânien, ainsi qu'une plaie au cuir chevelu. Il ressort par ses propres moyens. Ce sauveteur blessé sort vers 22h40. Il est dirigé vers un hôpital. | ||
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| + | L'état de la victime en hypothermie s'améliore. Elle est sortie du brancard pour le franchissement de l'étroiture verticale. Équipée d'un baudrier, elle est alors tractée. À la sortie du passage étroit, elle est reconditionnée dans la civière. La sortie de la cavité s'effectue rapidement. Faute de visibilité, l'hélicoptère ne peut venir sur le site. La victime est alors mise au repos en surface, en attendant des conditions météorologiques favorables. | ||
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| + | L'appareil de la gendarmerie vient la chercher le lendemain, pour l'amener à l'hôpital d'Annecy. | ||
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Version du 13 avril 2020 à 13:13
| Année | 1978 |
|---|---|
| Date | 12/08/1978 |
| Massif | Glières |
| Département | Haute-Savoie |
| Nombre de Victimes | 3 |
| Durée | 12-24h |
| Nombre de Sauveteurs | Inconnu |
Le contexte
Le 10 août, trois jeunes spéléologues, Régis G., Jean-Claude C. et Patrick B., partent en exploration avec pour objectif de franchir une étroiture verticale située à -170 mètres. À la descente, les 2 premiers, Régis G. et Jean-Claude C., passent sans encombre alors que le troisième, Patrick B., se coince. Jean-Claude C. essaye de lui porter assistance et se retrouve bloqué à son tour. Il s'épuise rapidement et arrête de répondre au bout de quelques heures. Régis G., ne pouvant aider les 2 autres, attend l'arrivée des secours.
Les sauveteurs locaux demandent l'intervention d'une équipe médicale iséroise, le 11 août à 11h34. Le médecin et l'ambulancier du SAMU38 sont transportés sur les lieux en hélicoptère et arrivent à 17h05. L'équipe médicale franchit rapidement les passages techniques, dont une étroiture verticale sélective à -60 mètres et arrive à -170 mètres devant le lieu où sont bloqués les spéléologues. Celui qui se trouve le plus haut présente les signes d'une hypothermie sévère. Celui qui a voulu lui porter assistance est décédé. Le troisième est indemne.
La victime d'hypothermie est réchauffée, réhydratée et perfusée. Dès que son état s'est amélioré, le blessé est conditionné sur le brancard et l'évacuation peut débuter. Lors de la remontée d'un puits, un sauveteur est sérieusement blessé par la chute d'une pierre qui a percé son casque et provoqué un traumatisme crânien, ainsi qu'une plaie au cuir chevelu. Il ressort par ses propres moyens. Ce sauveteur blessé sort vers 22h40. Il est dirigé vers un hôpital.
L'état de la victime en hypothermie s'améliore. Elle est sortie du brancard pour le franchissement de l'étroiture verticale. Équipée d'un baudrier, elle est alors tractée. À la sortie du passage étroit, elle est reconditionnée dans la civière. La sortie de la cavité s'effectue rapidement. Faute de visibilité, l'hélicoptère ne peut venir sur le site. La victime est alors mise au repos en surface, en attendant des conditions météorologiques favorables.
L'appareil de la gendarmerie vient la chercher le lendemain, pour l'amener à l'hôpital d'Annecy.
Sauveteurs engagés
Sont intervenus pour l'Isère :
| SAMU 38 |
|---|
| France GUILLAUME |
| Daniel MATHIAS |
Source
- Compte-rendu de France Guillaume
