2003-01-25 : Scialet Catherine : Différence entre versions
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+ | La victime a fait une chute de 2 mètres alors que sa main était prise dans une faille. Le spéléologue se plaint de douleurs à l’épaule, au coude, au poignet et au doigt. Deux membres de l’expédition sortent donner l’alerte, pendant que les deux autres s’occupent de la victime, en la conditionnant sous un point chaud (tente de couvertures de survie). | ||
+ | Compte tenu de la cavité, le Conseiller Technique joint envisage deux scénarios : | ||
+ | * l’évacuation de la victime doit se faire en civière : il faut mobiliser un nombre conséquent d’artificiers pour mettre au gabarit toutes les galeries (évacuation en plus de 36 heures). | ||
+ | * la victime n’a besoin que d’une assistance médicale (anesthésie locale, plâtre, mini civière), l’emploi des explosifs n’est pas forcément nécessaire ou peut être ponctuel (évacuation en quelques heures). L’avantage de cette méthode est indéniable ; mais il faut pour cela trouver d’urgence un médecin capable d’aller rejoindre le blessé malgré l’étroitesse des conduits (existence d’un passage large de 30 cm). | ||
+ | Une fois que le médecin et les premiers artificiers avaient été contactés et que le Conseiller technique avait la certitude d’être joignable au PCO (École Française du Ski de Corrençon), il pouvait se rendre sur place. Ce fut fait rapidement grâce à l’hélicoptère de la Sécurité Civile. | ||
+ | Finalement, le blessé ressort par ses propres moyens, avec l’aide de ses coéquipiers, alors que la première équipe de sauveteurs allait s’engager sous terre. Il est évacué par une ambulance des sapeurs-pompiers locaux. | ||
+ | Cette opération, qui se termine sans qu’un sauveteur ne soit engagé sous terre, a occasionné la mise en oeuvre de moyens importants, compte-tenu des informations données par le témoin sur la victime et sur la cavité. | ||
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Version du 4 décembre 2020 à 15:43
Année | 2003 |
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Date | 25/01/2003 |
Massif | Vercors |
Département | Isère |
Nombre de Victimes | 1 |
Durée | Inconnue |
Nombre de Sauveteurs | 18 |
5 spéléologues ardéchois se sont engagés dans une exploration hivernale très pointue :
- marche d’approche : 1h30
- cavité étroite et glacée jusqu’à -100m
- présence d’un courant d’air glacial aspirant.
La victime a fait une chute de 2 mètres alors que sa main était prise dans une faille. Le spéléologue se plaint de douleurs à l’épaule, au coude, au poignet et au doigt. Deux membres de l’expédition sortent donner l’alerte, pendant que les deux autres s’occupent de la victime, en la conditionnant sous un point chaud (tente de couvertures de survie). Compte tenu de la cavité, le Conseiller Technique joint envisage deux scénarios :
- l’évacuation de la victime doit se faire en civière : il faut mobiliser un nombre conséquent d’artificiers pour mettre au gabarit toutes les galeries (évacuation en plus de 36 heures).
- la victime n’a besoin que d’une assistance médicale (anesthésie locale, plâtre, mini civière), l’emploi des explosifs n’est pas forcément nécessaire ou peut être ponctuel (évacuation en quelques heures). L’avantage de cette méthode est indéniable ; mais il faut pour cela trouver d’urgence un médecin capable d’aller rejoindre le blessé malgré l’étroitesse des conduits (existence d’un passage large de 30 cm).
Une fois que le médecin et les premiers artificiers avaient été contactés et que le Conseiller technique avait la certitude d’être joignable au PCO (École Française du Ski de Corrençon), il pouvait se rendre sur place. Ce fut fait rapidement grâce à l’hélicoptère de la Sécurité Civile. Finalement, le blessé ressort par ses propres moyens, avec l’aide de ses coéquipiers, alors que la première équipe de sauveteurs allait s’engager sous terre. Il est évacué par une ambulance des sapeurs-pompiers locaux. Cette opération, qui se termine sans qu’un sauveteur ne soit engagé sous terre, a occasionné la mise en oeuvre de moyens importants, compte-tenu des informations données par le témoin sur la victime et sur la cavité.
Sauveteurs engagés
Sont intervenus sur cette opération :