1984-10-06 : Grotte de la Bourelère : Différence entre versions

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Le 6 octobre vers 11h30, Jean-Jacques G. du groupe spéléologique valentinois, s'engage dans un court siphon (10m et -2,5m) de la grotte de la Bourelère à Rencurel. Il est équipé de 2 biberons de 2 litres gonflés respectivement à 110 et 50 bars. Le but de la plongée est de recueillir des cavernicoles piégés par des appâts disposés auparavant. Au retour, il s'engage dans un laminoir qu'il n'a pas passé à l'aller. Son dévidoir se coince dans le fil. Il fait donc demi-tour et émerge en amont du siphon. Là, il constate qu'une bouteille est vide et qu'il ne lui reste que 60 bars dans l'autre. L'eau du siphon est trouble. Il attend et tente une nouvelle fois de franchir sans succès le siphon. Il ne lui reste plus que 40 litres. Il est bloqué.
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Version du 3 novembre 2020 à 21:24

Grotte de la Bourelère
06 octobre 1984
Année 1984
Date 06/10/1984
Massif Vercors
Département Isère
Nombre de Victimes 1
Durée Moins de 12h
Nombre de Sauveteurs 9

Le 6 octobre vers 11h30, Jean-Jacques G. du groupe spéléologique valentinois, s'engage dans un court siphon (10m et -2,5m) de la grotte de la Bourelère à Rencurel. Il est équipé de 2 biberons de 2 litres gonflés respectivement à 110 et 50 bars. Le but de la plongée est de recueillir des cavernicoles piégés par des appâts disposés auparavant. Au retour, il s'engage dans un laminoir qu'il n'a pas passé à l'aller. Son dévidoir se coince dans le fil. Il fait donc demi-tour et émerge en amont du siphon. Là, il constate qu'une bouteille est vide et qu'il ne lui reste que 60 bars dans l'autre. L'eau du siphon est trouble. Il attend et tente une nouvelle fois de franchir sans succès le siphon. Il ne lui reste plus que 40 litres. Il est bloqué.

Pierre R., qui l'accompagne, s'inquiète de ne pas le voir revenir et donne l'alerte. À 14h20, Albert OYHANÇABAL est prévenu du retard par Philippe MOIGNET. Il est alors décidé d'envoyer 3 plongeurs et des spéléologues sur place ainsi qu'une équipe du SAMU.

Les sauveteurs se préparent quand Bertrand LEGER, passant par-là fortuitement, propose son aide. Une caravane pédestre monte alors vers la grotte. À 17h00, Bertrand LEGER se met à l’eau. Il est de retour 4 minutes après et informe l'assistance que Jean Jacques G. est derrière le siphon, en bonne santé.

Du matériel est alors préparé pour lui permettre de franchir le siphon. À 17h22, Bertrand LEGER franchit à nouveau le siphon avec 1 bouteille pour le secouru. Les deux ressortent à 17h35. Ils rejoignent la route et Philippe MOIGNET qui préparait une équipe de renfort.

Bertrand LEGER trouvera la mort à la grotte du Curé en Chartreuse le 18 novembre 1984.

Le coût du secours s'élève à 547,80 Francs.


Sauveteurs engagés

Ont participé à cette opération :


Documents

Sources