2001-04-08 : Scialet du Silence : Différence entre versions

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3 équipes de sauvetage sont alors constituées :
 
3 équipes de sauvetage sont alors constituées :
- 1ère : 2 gendarmes du PGHM
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* 1ère : 2 gendarmes du PGHM
- 2ème : 4 pompiers de l’équipe spéléologique départementale du SDIS
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* 2ème : 4 pompiers de l’équipe spéléologique départementale du SDIS
- 3ème : 3 sauveteurs spéléologues de la 3SI, dont un guide de haute montagne et une personne connaissant parfaitement l’accès au gouffre en hiver.
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* 3ème : 3 sauveteurs spéléologues de la 3SI, dont un guide de haute montagne et une personne connaissant parfaitement l’accès au gouffre en hiver.
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Pour tenir compte des 2 hypothèses (corde gelée ou erreur d’itinéraire lors du retour à la station), Christine LE ROCH, Conseiller Technique dépêchée sur place, engage en collaboration étroite avec le PGHM, les équipes munies de leur équipement spéléologique et de radios 150 sur 3 axes :
 
Pour tenir compte des 2 hypothèses (corde gelée ou erreur d’itinéraire lors du retour à la station), Christine LE ROCH, Conseiller Technique dépêchée sur place, engage en collaboration étroite avec le PGHM, les équipes munies de leur équipement spéléologique et de radios 150 sur 3 axes :
 
- le vallon de la Fauge,
 
- le vallon de la Fauge,

Version du 3 décembre 2020 à 18:07

Scialet du Silence
08 avril 2001
Année 2001
Date 08/04/2001
Massif Vercors
Département Isère
Nombre de Victimes 3
Durée Inconnue
Nombre de Sauveteurs 15

Une équipe de 6 spéléologues expérimentés effectue une longue exploration hivernale au scialet du Silence, à 1850 m d’altitude, dans le vallon du Clot d’Aspres (Villard-de-Lans). Après une quinzaine d’heures passées à 400 mètres de profondeur, les spéléologues entament la remontée, les plus fatigués passent en tête. Les trois premiers sortis décident de redescendre à la station de Villards-de-Lans vers 14h30, ils y arrivent vers 16h30. À 18h30, ils commencent à s’inquiéter de ne pas voir arriver les 3 derniers ; ils préviennent la gendarmerie de Villard de Lans vers 19h15.

L'alerte est transmise à un conseiller technique. Lors d'une conversation avec l'appelant il apparaît que :

  • les 3 spéléologues ne connaissent pas bien l’itinéraire de retour en conditions hivernales,
  • une corde gelée a gêné fortement les 3 premiers sortis et pourrait éventuellement empêcher les 3 derniers de remonter,
  • 2 des 3 retardataires n’auraient pas de vêtements de rechange, ni de couvertures de survie,
  • leurs raquettes sont restées dans les véhicules,
  • s’ils sont sortis, ils l’ont fait vers 15h00 soit 5h30 auparavant.

3 équipes de sauvetage sont alors constituées :

  • 1ère : 2 gendarmes du PGHM
  • 2ème : 4 pompiers de l’équipe spéléologique départementale du SDIS
  • 3ème : 3 sauveteurs spéléologues de la 3SI, dont un guide de haute montagne et une personne connaissant parfaitement l’accès au gouffre en hiver.

Pour tenir compte des 2 hypothèses (corde gelée ou erreur d’itinéraire lors du retour à la station), Christine LE ROCH, Conseiller Technique dépêchée sur place, engage en collaboration étroite avec le PGHM, les équipes munies de leur équipement spéléologique et de radios 150 sur 3 axes : - le vallon de la Fauge, - la route d’exploitation de la société des pistes de Villard-de-Lans - le tracé du télésiège. Ces trois itinéraires convergent à l’entrée du vallon où se trouve la cavité. Pour la coordination des sauveteurs, l’utilisation de la fréquence 150 « Sécurité Dauphiné » a été primordiale. Elle a permis aux trois équipes et au Conseiller Technique qui avait un appareil à sa disposition, de rester en contact permanent, ce qui a grandement facilité les recherches. En parallèle, France ROCOURT, Conseiller Technique, formait une équipe de médecins susceptible d’intervenir en cas d’hypothermie ou de blessures constatées chez les 3 spéléologues. Les équipes de recherche ont dû progresser lentement à cause de la neige fraîche et surtout du brouillard. Une a été prise par une avalanche. Les 3 spéléologues recherchés sont retrouvés dans un igloo non loin de la cavité. Ils ont réussi à sortir de la cavité mais ont été surpris par le brouillard et la neige. Ne maîtrisant pas parfaitement l’itinéraire de retour, ils ont préféré s’abriter et attendre. Ils ne souffrent d'aucune blessure ou gelure.

Sauveteurs engagés

Ont participé à cette opération :