1987-11-01 : Chorum des Aiguilles : Différence entre versions
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+ | Lors d'une visite au Chorum des Aiguilles, Daniel G., un spéléologue grenoblois, se blesse à la profondeur de -110 m. Rapidement, la 3SI est sollicitée pour fournir des artificiers. Le dimanche 1er novembre à 5h07, le CODIS 05 demande à la Préfecture de l'Isère la mise en préalerte de sauveteurs isérois. À 10h34, la demande de renfort est confirmée. Albert OYHANÇABAL demande à Frédéric POGGIA, un de ses adjoints, de former une première équipe de 7 personnes. | ||
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+ | À 14h00, les premiers isérois arrivent dans le Dévoluy et sont transportés par un hélicoptère de la Gendarmerie sur site. À 15h00, 2 équipes s'engagent sous terre. Une part installer une liaison filaire et l'autre tire une ligne électrique. Les artificiers de la 3SI doivent agrandir un méandre bas, étroit et sinueux et long de 80 m, pour permettre le passage du brancard. Albert OYHANÇABAL décide d'attaquer par l'amont du méandre car il se trouve à proximité immédiate de puits borgnes permettant le stockage des déblais. La durée de ce chantier est estimée à 24h00. | ||
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+ | Le premier tir a lieu à 22h00. Toute la nuit, les artificiers sont à l’œuvre. L'équipe iséroise sort dans la matinée du 2 novembre. Un point a alors lieu entre les Conseillers Techniques des Hautes-Alpes, ceux des Bouches-du-Rhône et les isérois. Il est décidé de travailler simultanément à trois équipes dans le méandre : en amont, en aval et au milieu. Compte tenu de l'ampleur du chantier, 6 artificiers sont appelés en renfort dont 3 de la 3SI. Le capitaine BACHIMONT du CODIS 38 se charge des démarches pour approvisionner le chantier en explosifs. Jean-Louis ROCOURT se charge du transport. Les 3 artificiers partent accompagnés de 6 sauveteurs. Ils arrivent sur place vers 21h00 et sont immédiatement engagés, avec leur matériel : groupes électrogènes, lignes électriques. | ||
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+ | Cette équipe travaille toute la nuit et ressort dans la matinée du 3 novembre. Le passage est suffisamment large pour permettre la sortie du brancard. Les isérois rentrent. La dernière équipe arrive à 20h00 à Grenoble. | ||
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== Sauveteurs engagés == | == Sauveteurs engagés == | ||
Ont participé à cette opération pour l'Isère : | Ont participé à cette opération pour l'Isère : |
Version du 13 novembre 2020 à 10:20
Année | 1987 |
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Date | 01/11/1987 |
Massif | Dévoluy |
Département | Hautes-Alpes |
Nombre de Victimes | 1 |
Durée | 2 jours |
Nombre de Sauveteurs | Inconnu |
Lors d'une visite au Chorum des Aiguilles, Daniel G., un spéléologue grenoblois, se blesse à la profondeur de -110 m. Rapidement, la 3SI est sollicitée pour fournir des artificiers. Le dimanche 1er novembre à 5h07, le CODIS 05 demande à la Préfecture de l'Isère la mise en préalerte de sauveteurs isérois. À 10h34, la demande de renfort est confirmée. Albert OYHANÇABAL demande à Frédéric POGGIA, un de ses adjoints, de former une première équipe de 7 personnes.
À 14h00, les premiers isérois arrivent dans le Dévoluy et sont transportés par un hélicoptère de la Gendarmerie sur site. À 15h00, 2 équipes s'engagent sous terre. Une part installer une liaison filaire et l'autre tire une ligne électrique. Les artificiers de la 3SI doivent agrandir un méandre bas, étroit et sinueux et long de 80 m, pour permettre le passage du brancard. Albert OYHANÇABAL décide d'attaquer par l'amont du méandre car il se trouve à proximité immédiate de puits borgnes permettant le stockage des déblais. La durée de ce chantier est estimée à 24h00.
Le premier tir a lieu à 22h00. Toute la nuit, les artificiers sont à l’œuvre. L'équipe iséroise sort dans la matinée du 2 novembre. Un point a alors lieu entre les Conseillers Techniques des Hautes-Alpes, ceux des Bouches-du-Rhône et les isérois. Il est décidé de travailler simultanément à trois équipes dans le méandre : en amont, en aval et au milieu. Compte tenu de l'ampleur du chantier, 6 artificiers sont appelés en renfort dont 3 de la 3SI. Le capitaine BACHIMONT du CODIS 38 se charge des démarches pour approvisionner le chantier en explosifs. Jean-Louis ROCOURT se charge du transport. Les 3 artificiers partent accompagnés de 6 sauveteurs. Ils arrivent sur place vers 21h00 et sont immédiatement engagés, avec leur matériel : groupes électrogènes, lignes électriques.
Cette équipe travaille toute la nuit et ressort dans la matinée du 3 novembre. Le passage est suffisamment large pour permettre la sortie du brancard. Les isérois rentrent. La dernière équipe arrive à 20h00 à Grenoble.
Sauveteurs engagés
Ont participé à cette opération pour l'Isère :
Témoignage
Documents
Sources
- Compte-rendu d'Albert OYHANÇABAL