1975-08-06 : Baume Fromagère : Différence entre versions
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| + | Le 6 août 1975, vers 16h30, Michel S., du groupe spéléo de Martigues (13), fait une chute dans un puits étroit de 9 mètres à la profondeur de -80 mètres, à la baume Fromagère dans le Dévoluy (Hautes-Alpes). Il se fracture le fémur. Faute de pouvoir joindre G. ARTHAUD, Conseiller Technique local, et Fernand PETZL, son homologue isérois, la gendarmerie locale téléphone au Centre National de la Spéléologie (CNS) de Font d'Urle, pour que les spéléologues présents puissent intervenir. | ||
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| + | En l'absence de Fernand PETZL, Albert OYHANCABAL dirige l'opération. Vers 21h30, une équipe part du CNS avec 2 voitures, le matériel nécessaire à l'évacuation et la topographie. À la demande d'Albert OYHANCABAL, un hélicoptère sera disponible vers 5h00 le lendemain. | ||
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| + | Vers minuit, l'équipe partie en voiture arrive sur place et entame la marche d'approche. Les sauveteurs arrivent au bord de la cavité vers 1h00. Vers 3h30, un des sauveteurs sort pour demander du matériel de désobstruction, des renforts et de la nourriture. | ||
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| + | Par 2 fois, les sauveteurs tentent de faire passer le brancard par le passage étroit, mais sans succès. Albert OYHANCABAL demande alors l'arrêt de l'évacuation, dans l'attente des renforts. | ||
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| + | À 9h30, un hélicoptère de l'aviation légère de l'armée de terre arrive enfin à Font d'Urle, pour charger 3 sauveteurs et le matériel réclamé. Il revient ensuite en prendre 4 autres. La dernière rotation arrive sur place vers 10h30. | ||
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| + | De 11h00 à 14h00, les spéléologues s'acharnent au marteau et au burin pour élargir le passage étroit. Le brancard peut enfin passer. La progression de la civière reprend, elle sort à 17h00. | ||
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| + | Le blessé est pris en charge par un hélicoptère et il est déposé au CHU de Grenoble. | ||
== Sauveteurs engagés == | == Sauveteurs engagés == | ||
Version du 6 avril 2020 à 22:21
| Année | 1975 |
|---|---|
| Date | 06/08/1975 |
| Massif | Dévoluy |
| Département | Hautes-Alpes |
| Nombre de Victimes | 1 |
| Durée | 12-24h |
| Nombre de Sauveteurs | 18 |
Le contexte
Le 6 août 1975, vers 16h30, Michel S., du groupe spéléo de Martigues (13), fait une chute dans un puits étroit de 9 mètres à la profondeur de -80 mètres, à la baume Fromagère dans le Dévoluy (Hautes-Alpes). Il se fracture le fémur. Faute de pouvoir joindre G. ARTHAUD, Conseiller Technique local, et Fernand PETZL, son homologue isérois, la gendarmerie locale téléphone au Centre National de la Spéléologie (CNS) de Font d'Urle, pour que les spéléologues présents puissent intervenir.
En l'absence de Fernand PETZL, Albert OYHANCABAL dirige l'opération. Vers 21h30, une équipe part du CNS avec 2 voitures, le matériel nécessaire à l'évacuation et la topographie. À la demande d'Albert OYHANCABAL, un hélicoptère sera disponible vers 5h00 le lendemain.
Vers minuit, l'équipe partie en voiture arrive sur place et entame la marche d'approche. Les sauveteurs arrivent au bord de la cavité vers 1h00. Vers 3h30, un des sauveteurs sort pour demander du matériel de désobstruction, des renforts et de la nourriture.
Vers 4h00, la gendarmerie informe le CNS que la remontée de la victime commence. Vers 4h30, la progression est stoppée dans un méandre par une étroiture.
Une équipe de 6 sauveteurs est prête à être engagée de Font d'Urle, mais Albert OYHANCABAL a du mal à trouver un hélicoptère disponible.
Par 2 fois, les sauveteurs tentent de faire passer le brancard par le passage étroit, mais sans succès. Albert OYHANCABAL demande alors l'arrêt de l'évacuation, dans l'attente des renforts.
À 9h30, un hélicoptère de l'aviation légère de l'armée de terre arrive enfin à Font d'Urle, pour charger 3 sauveteurs et le matériel réclamé. Il revient ensuite en prendre 4 autres. La dernière rotation arrive sur place vers 10h30.
De 11h00 à 14h00, les spéléologues s'acharnent au marteau et au burin pour élargir le passage étroit. Le brancard peut enfin passer. La progression de la civière reprend, elle sort à 17h00.
Le blessé est pris en charge par un hélicoptère et il est déposé au CHU de Grenoble.
