2019-07-24 : Gouffre Berger : Différence entre versions

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Sachant que l'équipe médicale n'était pas encore entrée sous terre et en l'absence de blessure grave, l'équipe de recherche choisit de commencer l'évacuation pour rapprocher Félix du médecin. Dans les verticales, Félix est alors tracté par une corde et il est porté dans les zones qui s'y prêtent. C'est au bivouac de -500 que l'équipe d'évacuation jonctionne avec l'équipe médicale, il est 22h11.
 
Sachant que l'équipe médicale n'était pas encore entrée sous terre et en l'absence de blessure grave, l'équipe de recherche choisit de commencer l'évacuation pour rapprocher Félix du médecin. Dans les verticales, Félix est alors tracté par une corde et il est porté dans les zones qui s'y prêtent. C'est au bivouac de -500 que l'équipe d'évacuation jonctionne avec l'équipe médicale, il est 22h11.
  
Quand il prend en charge la victime, le médecin sait qu'il existe un très fort risque de devoir brancarder Félix à partir de -240, il ménage donc les équipes sous terre. Cette phase de l'évacuation s'effectue en 2 temps : Avant de descendre, le médecin a pris soin d'emporter un BPS fourni par le SDIS 38 afin d'alléger le portage de la victime. Il s'agit d'une toile renforcée munie de poignée. Ce dispositif dans sa longueur totale permet de porter une victime allongée. Plié en 2, il rend possible le transport assis. Il pèse à peine 2 kg contre 20 kg pour la civière habituellement utilisée. Si le transport à l'aide du BPS s'effectue en position assise dans un premier temps à partir de -500, la victime finit en position allongée.
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Quand il prend en charge la victime, le médecin sait qu'il existe un très fort risque de devoir brancarder Félix à partir de -240, il ménage donc les équipes sous terre. Cette phase de l'évacuation s'effectue en 2 temps : Avant de descendre, le médecin a pris soin d'emporter un BPS fourni par le SDIS 38 afin d'alléger le portage de la victime. Il s'agit d'une toile renforcée munie de poignée. Ce dispositif dans sa longueur totale permet de porter une victime allongée. Plié en 2, il rend possible le transport assis. Il pèse à peine 2 kg contre 13 kg pour la civière habituellement utilisée. Si le transport à l'aide du BPS s'effectue en position assise dans un premier temps à partir de -500, la victime finit en position allongée.
  
 
En arrivant à la côte -240, le médecin décide d'effectuer un bilan médical et de laisser les sauveteurs présents doubler la civière soit pour ressortir, soit pour se positionner dans les puits et méandre situés au-dessus. La pause dure 2 heures et permet à des équipes nouvellement entrées dans la cavité de finir d'équiper les passages techniques jusqu'à la surface. Un brancard rigide a été positionné à -240 à la base des puits, dès que la découverte de Félix a été annoncée. Compte tenu de l'impossibilité pour Félix de prendre appui sur son pied et de son état de fatigue, il est décidé de le conditionner dans le brancard rigide.
 
En arrivant à la côte -240, le médecin décide d'effectuer un bilan médical et de laisser les sauveteurs présents doubler la civière soit pour ressortir, soit pour se positionner dans les puits et méandre situés au-dessus. La pause dure 2 heures et permet à des équipes nouvellement entrées dans la cavité de finir d'équiper les passages techniques jusqu'à la surface. Un brancard rigide a été positionné à -240 à la base des puits, dès que la découverte de Félix a été annoncée. Compte tenu de l'impossibilité pour Félix de prendre appui sur son pied et de son état de fatigue, il est décidé de le conditionner dans le brancard rigide.
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Version actuelle datée du 8 février 2021 à 14:49

Gouffre Berger
24 juillet 2019
Année 2019
Date 24/07/2019
Massif Vercors
Département Isère
Nombre de Victimes 1
Durée 2 jours
Nombre de Sauveteurs 149

Le contexte

Le mardi 23 juillet, à 8h00, un jeune spéléologue de 21 ans, prénommé Félix, n'est pas au rendez-vous convenu avec une équipe néerlandaise. Il rate donc le départ pour le gouffre Berger et se greffe au dernier moment, sans leur accord, sur 2 spéléologues qui ont prévu de s'arrêter à -600 m. Il a l'intention d'aller au fond s'il arrive à raccrocher un groupe sous terre. À l'entrée de la cavité, il s'inscrit de manière indépendante sur le registre des visites. Il est un peu plus de 10h00 quand Félix entame sa descente en même temps que le binôme qu'il a suivi jusque-là. Vers 13h30, il passe en compagnie des 2 autres à -500. À 14h45, les 3 spéléologues arrivent à – 600 et se font doubler par 4 slovaques. Alors que l'un des membres lui déconseille vivement d'aller plus loin, Félix continue sa descente et tente de rattraper les slovaques qui l'aperçoivent pour la dernière fois à 16h00.

Il n'arrive pas à avancer à leur rythme et se fait distancer. À partir de cet instant, Félix poursuit sa descente seul, en contradiction avec le règlement du rassemblement qu'il a signé. Il se rend compte rapidement qu'il n'y arrivera pas et décide de faire demi-tour. Dans le secteur des Couffinades, il se trompe d'itinéraire, revient sur ses pas, emprunte une corde qui monte et s'engage dans une galerie hors du parcours classique. Il tourne en rond, se perd et finit par se blesser à la cheville en tombant dans une vasque dont il a du mal à s'extraire. Ses vêtements sont mouillés, il est perdu, ne peut plus bouger, il s'assoie et attend. Selon nos estimations, sa chute remonte au mardi en fin de journée. Selon lui, cela se serait plutôt produit le lendemain mais il ne peut l'affirmer car il ne dispose pas de montre. Les slovaques qui repassent par les Couffinades 3 heures plus tard ainsi que toutes les autres équipes descendantes ou montantes, ne l'aperçoivent pas sur le parcours classique. Cela signifie certainement qu'il s'est déjà engagé dans le réseau de la Cascade Oubliée, galerie connexe connue seulement de quelques personnes.

Les organisateurs interrogent les équipes qui remontent à la surface dès le soir même pour savoir si Félix a été aperçu. Ils continuent le lendemain jusqu'à ce que les slovaques et ceux qui les ont suivis sous terre sortent et indiquent ne pas l'avoir vu non plus. Il est alors décidé de donner l'alerte en appelant un Conseiller Technique. Il est alors 23h06, le mercredi 24 juillet. Lionel REVIL qui reçoit l'appel, demande que quelqu'un aille vérifier la présence du véhicule de l'intéressé au parking de la Molière. Puis, il questionne l'appelant pendant 25 minutes. Il informe immédiatement après Thierry LARRIBE qui transmet l'information sans délai au CTA-CODIS.

La phase de recherches

Dès l’alerte, il paraît évident qu’en période estivale les effectifs isérois ne permettrons pas à eux seuls de mener à bien cette opération de recherche. Le CTDS demande la mise en alerte des membres du SSF 69 dès la conférence avec le CODIS. Le SSF du Rhône coopère étroitement avec la 3SI depuis quelques années et présente un avantage indéniable : ses effectifs ne peuvent qu’exceptionnellement être engagés sur leur territoire. Par la suite, il a été demandé au CODIS de faire le nécessaire pour recenser les moyens disponibles dans les départements voisins dans un premier temps. Le CODIS 38 a fait le nécessaire auprès du COZ en charge de traiter les demandes de renforts extra-départementaux.

Le 25 juillet au matin, lors d'une réunion téléphonique à laquelle participait le COGIC, il est décidé d'acheminer les 47 spéléologues disponibles depuis l'Ardèche, la Drôme, le Rhône, la Savoie et la Haute Savoie. Il est aussi convenu que les sauveteurs SSF présents dans l'expédition en cours au gouffre Berger sont requis directement par le Préfet de l'Isère. Pour assurer la relève du dispositif et pour faire face à un sur-accident, il est décidé de mettre en préalerte d'autres départements. Les CTN du SSF trouvent 32 sauveteurs disponibles dans la région PACA, dans le Gard et en Lozère. En parallèle, 31 personnes se déclarent disponibles en Isère et 15 en Rhône-Alpes.

Comme pour l'exercice du 29 juin, les CT ont souhaité que le PC soit installé dans un bâtiment à Autrans et non au parking de la Molière. Les liaisons téléphoniques, radio et internet ont ainsi été opérantes tout le long de l'intervention. Un poste de commandement avancé a été armé à l'entrée de la cavité. Ne pouvant immédiatement être doté de la totalité de son effectif, il a été renforcé au fur et à mesure des arrivées de gestionnaires au PC.

Dès le début de l'opération, il a été envisagé de limiter la première phase de recherche de la surface à -860, seule zone où Félix était censé être allé. Deux équipes ont été formées. L'équipe engagée au PCA commence par s'assurer que le sac à dos contenant les affaires sèches de Félix se trouve bien à l'entrée du gouffre Berger. La découverte de ce sac a permis d'écarter tout égarement en surface. Sous terre, la zone la plus profonde dans le secteur des Couffinades a été fouillée en premier. Des plongeurs sont même engagés pour examiner les profonds bassins de cette zone. Dans un deuxième temps, 3 équipes sont engagées pour effectuer des recherches dans la galerie de la Boue et la galerie Petzl à partir de -250 et pour inspecter la zone de -650 à -860. Les sauveteurs ont prévu de signaler chaque entrée de galerie fouillée par une bande de rubalise marquée de la date, de l'heure et du nom du sauveteur ayant procédé à l'inspection. Dans un troisième temps, il était prévu d'envoyer une vingtaine de sauveteurs pour fouiller le fond. Cette équipe aurait intégré les 3 plongeurs déjà sous terre et restés à disposition du dispositif de recherche en attendant l'élargissement de la zone de fouille. Dans cette hypothèse, un camp de base aurait certainement été aménagé à –860 pour permettre à tous de se reposer avant la remontée. Les recherches engagées par ces premières équipes ne donnent rien.

Dans la matinée du 25 juillet, un spéléologue se rend disponible au PC. Il connaît parfaitement les réseaux découverts ces dernières années au-dessus de la galerie principale entre -650 et -900, il en a été un des principaux explorateurs. Il forme une équipe qui s'engage rapidement dans la cavité. Il s'attache en premier lieu à fouiller les réseaux partant de la zone des Couffinades. Il répartit ses équipiers sur différentes galeries. Une fois une zone fouillée, il interroge ceux qui ont mené les recherches. Lors du compte-rendu d'une de ces missions, il se rend compte que la fouille n'a pas été complète et renvoie des sauveteurs sur cette zone. Félix est alors découvert à 300 m du départ d'une grosse galerie défendue par une étroiture, il est 16 heures. Ils se trouve dans le réseau de la Cascade Oubliée, connu uniquement de quelques personnes. De la galerie principale du gouffre Berger, personne ne pouvait l'apercevoir ou l'entendre. 39 personnes réparties en 5 équipes ont participé à cette phase de recherche.

Le médecin et l'infirmier ont été positionnés au PC bien avant la découverte de Félix. Dès lors que ce dernier a été retrouvé, ils ont été acheminés rapidement à l'entrée du gouffre Berger. Une dotation médicale permettant de faire face à un sur-accident grave a été laissée au PC. 6 médecins et infirmiers de l'Isère étaient en pré-alerte pour faire face à une demande de renfort. Une équipe médicale du Vaucluse était aussi disponible.

L'évacuation

Quand il est découvert, Félix se plaint d'une forte douleur à la cheville droite. Il ne peut pas poser le pied par terre. Il a dû passer 48h00 là, à attendre, après avoir chuté dans une vasque d'où, selon la première version qu'il donne, il a eu du mal à s'extraire. Ses vêtements sont humides, il fait 8°. Il a froid mais ne se plaint pas. Le PC est immédiatement avisé de la découverte de Félix. Sachant que l'équipe médicale n'était pas encore entrée sous terre et en l'absence de blessure grave, l'équipe de recherche choisit de commencer l'évacuation pour rapprocher Félix du médecin. Dans les verticales, Félix est alors tracté par une corde et il est porté dans les zones qui s'y prêtent. C'est au bivouac de -500 que l'équipe d'évacuation jonctionne avec l'équipe médicale, il est 22h11.

Quand il prend en charge la victime, le médecin sait qu'il existe un très fort risque de devoir brancarder Félix à partir de -240, il ménage donc les équipes sous terre. Cette phase de l'évacuation s'effectue en 2 temps : Avant de descendre, le médecin a pris soin d'emporter un BPS fourni par le SDIS 38 afin d'alléger le portage de la victime. Il s'agit d'une toile renforcée munie de poignée. Ce dispositif dans sa longueur totale permet de porter une victime allongée. Plié en 2, il rend possible le transport assis. Il pèse à peine 2 kg contre 13 kg pour la civière habituellement utilisée. Si le transport à l'aide du BPS s'effectue en position assise dans un premier temps à partir de -500, la victime finit en position allongée.

En arrivant à la côte -240, le médecin décide d'effectuer un bilan médical et de laisser les sauveteurs présents doubler la civière soit pour ressortir, soit pour se positionner dans les puits et méandre situés au-dessus. La pause dure 2 heures et permet à des équipes nouvellement entrées dans la cavité de finir d'équiper les passages techniques jusqu'à la surface. Un brancard rigide a été positionné à -240 à la base des puits, dès que la découverte de Félix a été annoncée. Compte tenu de l'impossibilité pour Félix de prendre appui sur son pied et de son état de fatigue, il est décidé de le conditionner dans le brancard rigide.

La victime, harnachée dans le brancard, quitte la profondeur de – 240 à 4h15. Elle remonte sans difficulté le puits Aldo (44 m) et les verticales qui lui font suite (ressauts et Puits Gontard). Au sommet du dernier puits, à -150, se trouve le premier méandre, court mais très technique. Il est franchi en 1h00. Le blessé se trouve alors au bas du puits Garby (-140), il est 7h50. À ce moment, il est demandé à tous les sauveteurs encore à l'aval de la civière de la doubler. La civière remonte le Puits Garby et entame le grand méandre, long de plusieurs centaines de mètres. Il faut 3h00 à 30 personnes pour permettre la sortie du brancard. La cote -90 est atteinte à 11h45. Après une dernière pause permettant à tous les secouristes de doubler le brancard, ce dernier commence la remontée du dernier enchaînement de verticales pour sortir vers 13h00.

Un sapeur-pompier du GRIMP 07, membre de l'équipe 10, se blesse consécutivement à une glissade alors qu'il descend participer à l'évacuation du blessé, il est 23h15. Atteint au poignet, il est évacué en autonomie, sans brancard, simplement assisté de spéléologues.

Les équipages de la base de la Sécurité Civile du Versoud ont été très sollicités lors de cette opération durant les 2 jours. De nombreuses rotations ont été assurées entre le PC et l'entrée de la cavité pour transporter sauveteurs et matériel et entre le gouffre Berger et le parking de la Molière. La victime a également été évacuée vers le CHU de Grenoble par une rotation de Dragon 38.

Le SDIS 38 a mis à disposition de l'opération un camion de restauration et une grosse quantité de lits. Des repas chauds ont été distribués aux sauveteurs tout au long de l'opération. Un dortoir de plusieurs dizaines de lits a été aménagé dans le bâtiment mis à disposition par la Mairie.

Sauveteurs engagés

Sont intervenus sur cette opération :

3SI
Thierry LARRIBE Lionel REVIL Jérémie QUERTIER Damien GRUEL
Pascal GUINARD Manon ROCHE Simon ALLONNEAU Florian PIAT
David PARROT Nicolas BAUDIER Thierry GUERIN Aurélie PAULET
Alexandre FAUCHEUX Martin GERBAUX Rémi DUCHET Céline BARRERE
Jug POZEG Lionel ARCHAMBAUD Yanik MADELENAT Maud AMOLINI
Maud SIMONET Cécile DEFER Tristan GODET Dominique FOURNIER
Laurent CHARBONNEL Thibault DELIRY Giuseppe GIARDINA Jean-Baptiste MARTIN
Anthony BRIGANT Philippe AGERON Chloé NOEL Florent DEBICKI
SSF01
Léo MOIRET Bruno HUGON Loic PERROUELLE Johan JIMENEZ
Clément SAGE Théo SAVOI Anne ESPERANCE Pascal DUBREUIL
Vincent BUREAU
SSF07
Judicaël ARNAUD Jérôme LOIRE Sébastien ROCHEIL Cendrine GAMONDES
Benoit JARRY
SSF21
Patrick SOLOGNY Gwladys FONTANIEU Didier LAMOTTE François BRASSAUD
Cosimo TORRE
SSF26
Emmanuel CREPEAU Cédric CLARY Patrice FIALON François LANDRY
Christian BOUILHOL Thomas DOBELMANN Frédéric ARAGON David BIANZANI
Thomas DEGEORGES Maxime FRANCAS Bastien BALDO Jean-Philippe ROUX
François CHIEUX
SSF39
Rémy LIMAGNE Grégoire LIMAGNE
SSF69
Cécile PERRIN-GOURON Antoine AIGUEPERSE Romain ROURE Hélène MATHIAS
Frédéric DELEGUE Guillaume CERDAN Clément BAUDY Carlos PLACIDO
Bérengère HUET Stéphane LIPS Cédric LACHARMOISE Sébastien VIVET
Cyril LAURENT Arnaud BILLOUD Thomas BONNAND Thibault DEMARCO
Pierre-François GUDEFIN Frédéric ASTOLFI
SSF73
Audrey THOMAS Kévin SONCOURT Stéphane KLEINMANN Johan BERTHET
Pierrick MAUJEAN Yann GARDERE Laurent MANGEL Didier MONIN
SSF74
Clément MATHIEU Didier HANTZ Loïc DAVIET Christophe LAVOREL
Denis DRUMETZ Hervé PUJOL Martin KERN Yannick BAUX
David CANTALUPI Bertrand HAUSER
SSF93
Jean-François BALACEY
ADRASEC38
Alain PERDOUX Claude GIRY Damien DUPONT
Richard HAUTON Marc GUETRE
CRS ALPES
Nicolas REVELLO David GENDRE Olivier PLASSOT David PETITJEAN
Stéphane ROLLAND Cédric BONEL Julien DUVERNEY Yoann HABEREY
Nicolas BEZARD Amaury LAGROY DE CROUTTE Ludvik FERNANDEZ
PGHM-GSGN
Pierrick CORDIER Alexandre MEYER
William GALIEGUE Florent MERLET
SAMU38
Guillaume SECHAUD Lucas FALCO
GRIMP07
Aurélien ARLAUD Emmanuel CHAREYRE Sébastien BRUGAL Christophe LAVAL
Anthony CRUS
GRIMP38
Christophe BUCCI Bertrand PETIT Guillaume GASQUET Stéve BUTTARELLO
Sylvain RENARD Jérome ROBERT Olivier GERVASONI Laurent MAILLET
Jérémy BLANAS Timothée ROUMEAS Philippe REVERDY Xavier DUCLOS
Fabrice VEDILLE Sophie MITAUT
GRIMP73
Nicolas MORAND Yannick POLLET Frédéric SANCHIARELLI
Rémi WYPLATA François MARIE