1971-07-24 : Gouffre Lonnet Peyret : Différence entre versions

De Archives 3SI
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
m (A protégé « 1971-07-24 : Gouffre Lonnet Peyret » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini) [Renommer=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)) [protection en cascade])
 
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 103 : Ligne 103 :
 
[[Category:Pyrénées-Atlantiques]]
 
[[Category:Pyrénées-Atlantiques]]
 
[[Category:Gouffre Lonnet Peyret]]
 
[[Category:Gouffre Lonnet Peyret]]
 +
[[Catégorie:3SI-Dcd]]
 +
[[Catégorie:3SI-3 jours]]

Version actuelle datée du 25 janvier 2021 à 21:31

Gouffre Lonnet Peyret
24 juillet 1971
Année 1971
Date 24/07/1971
Massif Pierre-Saint-Martin
Département Pyrénées-Atlantiques
Nombre de Victimes 1
Durée 3 jours
Nombre de Sauveteurs 51

Le contexte

En juillet 1971, dans le cadre des activités coordonnées par l’Association de Recherche Spéléologiques Internationales de la Pierre-St-Martin (ARSIP), une expédition franco-belge menée par le Centre Routier Spéléo et le Groupe spéléo de La tronche, se lance dans l'exploration du gouffre Lonnet Peyret. 2 spéléologues français et 2 espagnols, dont Félix R., se trouvent à -300 quand ce dernier décède d'épuisement sous une cascade de 14 m. Il est 22h00, nous sommes le 24 juillet.

L'alerte est diffusée le dimanche 25 à 10h00 à la gendarmerie, à la Préfecture et au Conseiller Technique spéléo secours départemental.

Les 16 autres membres de l'expédition participent à l'opération en appui d'une équipe de 11 sauveteurs locaux (6 spéléologues, 2 gendarmes, 2 militaires parachutistes de Pau et 1 infirmier militaire) auxquels s'ajoutent 5 spéléologues toulonnais, 14 lotois, 2 haut-pyrénéens et 4 CRS de Lannemezan. Le dispositif compte donc 51 sauveteurs.

La première équipe rentre dans la cavité à 10h00 et ressort 24 heures plus tard, en ayant porté la civière sur 2,5 km jusqu'à la base des puits à -380.

Une deuxième équipe entre à 15h00 avec des treuils Pomagalski et des câbles. Elle franchit un méandre étroit de 200 m, ainsi que 4 puits et arrive à la côte -240. Là, le brancard est pris en charge par une troisième équipe qui le remonte à -200.

Le mercredi 28, une équipe élargit une étroiture sévère à -70 et la progression du brancard reprend. Le corps sort ce même jour vers 10h00.

Ruben GOMEZ, Conseiller Technique du 64, a dirigé l'opération.

Sauveteurs engagés

Ont participé à cette opération pour l'Isère :

Jean-Claude DOBRILLA Bernard PLAN Guy SENEVIER Alain MARBACH

Épilogue

Par la suite, Fernand PETZL dresse le bilan financier pour les isérois. Il s'établit à 1 627 Francs.

Une facture est envoyée à la veuve de Félix R. Elle est accompagnée d'une lettre de Fernand PETZL, dans laquelle il exprime sa tristesse de perdre quelqu'un qu'il connaissait personnellement. En effet, le défunt faisait partie des explorateurs du gouffre Berger, où il avait eu un accident le 25 mai 1953.

Il s'en suit une vive polémique entre Corentin QUEFFELEC, ami de Félix R., et Fernand PETZL, au sujet du montant réclamé à la veuve.

Corentin QUEFFELEC verse le montant à la Société Spéléo Secours Isère.

Documents

Articles de presse

Sources

  1. Lettre d'Alain MARBACH du 31 juillet 1971 relative au participants à l'opération.
  2. Attestation établie par le Conseiller Technique, le Président de l'ARSIP et le Directeur de la Protection Civile des Pyrénées-Atlantiques en date du 2 septembre 1971.
  3. Rapport établi par Ruben GOMEZ.
  4. Article du Dauphiné Libéré du 28 juillet 1971.
  5. État de frais établi par Fernand PETZL en date du 7 octobre 1971.
  6. Lettre d'accompagnement de la facture.
  7. Lettres de Corentin QUEFFELEC des 14 novembre et 12 décembre 1971 et brouillon de réponse de Fernand PETZL.